Magdiel Pérez Schulz, assistant du président de la Conférence Générale, accueille les délégués à la Session Spéciale de la Conférence Générale au siège de la dénomination à Silver Spring, dans le Maryland, aux États-Unis, le 18 janvier 2022. [Photo : Denis Peniche]

La nouvelle section permet d’organiser des sessions virtuelles de l’Église mondiale à l’avenir selon les besoins.

19 Janvier 2022 | Silver Spring, Maryland, États-Unis | Adventist Review et Adventist News Network

Les délégués à une Session Spéciale de la Conférence Générale ont voté d’autoriser l’inclusion d’une nouvelle section à l’article V de la Constitution de la Conférence Générale qui permettra aux délégués de participer via des moyens numériques à une future Session de la Conférence Générale au cas où surviendraient des circonstances imprévues et inévitables. Le vote unanime a eu lieu lors d’une session d’une journée avec un seul point à l’ordre du jour, qui s’est tenue au siège de l’Église adventiste à Silver Spring, dans le Maryland aux États-Unis, le 18 janvier 2022.

Le vote sur l’amendement de la Constitution de la Conférence Générale permettra aux délégués de participer à la prochaine Session de la Conférence Générale qui se tiendra du 6 au 11 juin 2022, même s’ils ne peuvent pas se rendre physiquement sur le site de St. Louis, dans le Missouri aux États-Unis, en raison de l’impact de la pandémie de COVID-19, ont déclaré les dirigeants de l’Église.

Les délégués à la Session Spéciale de la Conférence Générale votent d’accepter l’amendement à la Constitution de la Conférence Générale, au siège de l’Église adventiste le 18 janvier 2022. [Photo : Denis Peniche]

En raison des restrictions actuelles de voyage liées à la COVID-19, les délégués à la session spéciale du 18 janvier ont été choisis en retenant principalement des personnes qui travaillent actuellement au siège de la Conférence Générale à Silver Spring. Ces délégations ont été approuvées par chaque division et par la suite votées par le Comité Exécutif de la Conférence Générale le 16 septembre 2021.

L’amendement recommandé, voté par les délégués à la Session de la Conférence Générale, dit ce qui suit :

Article V. Sec. 4. En règle générale, les sessions régulières ou spécialement convoquées de la Conférence Générale doivent se tenir en personne et sur place. Cependant, les délégués, à la demande du Comité Exécutif de la Conférence Générale, peuvent participer au moyen d’une conférence électronique ou via des moyens de communication similaires par lesquelles toutes les personnes qui participent peuvent s’entendre en même temps, et la participation par ces moyens sera considérée comme étant en personne et comptant pour une présence à une telle rencontre. Les votes exprimés à distance auront la même validité que si les délégués se rencontraient et votaient sur place.

Le président de la Conférence Générale, Ted N. C. Wilson, accueille les délégués à la Session Spéciale de la Conférence Générale qui s’est tenue sur une journée avec un point unique à l’ordre du jour le 18 janvier. [Photo : Denis Peniche]

Le Comité Exécutif de la Conférence Générale (EXCOM) devra tout de même prendre une décision au moment approprié en fonction des circonstances du moment pour déterminer si la Session de la Conférence Générale se tiendra virtuellement, en personne, ou sous un format hybride combinant les deux.

Contexte du Vote

La Session Spéciale de la Conférence Générale du 18 janvier avait été votée le 13 avril 2021 , par les membres du Comité Exécutif de la Conférence Générale (EXCOM). C’est à ce moment que la date du 18 janvier et le lieu de la rencontre au siège de l’église ont été choisis.

À l’époque, le sous-secrétaire de l’Église adventiste, Hensley Moorooven, avait détaillé quelques-uns des facteurs pris en compte dans la présentation de cette proposition. Selon Hensley Moorooven, la Constitution de la Conférence Générale stipule que les Sessions de la Conférence Générale ainsi que tous les votes doivent avoir lieu en personne et sur place. De plus, l’article V, section 1 de la constitution dit que le report d’une session de la Conférence Générale ne devrait pas « dépasser deux ans » au-delà d’une date régulièrement prévue. La possibilité d’un autre renvoi en raison de l’impact mondial que continue d’avoir la pandémie mettrait la Conférence Générale en situation de non-conformité avec son document directeur. Hensley Moorooven avait alors expliqué que les amendements à la Constitution et aux Statuts de la Conférence Générale ne peuvent être effectués que par les délégués lors d’une session régulière ou spéciale de la Conférence Générale. Somme toute, a dit Hensley Moorooven, la proposition des dirigeants de l’Église reste dans le cadre approprié de la Constitution et des Statuts de la Conférence Générale.

Les délégués à la Session Spéciale de la Conférence Générale suivent les débats du 18 janvier au siège de l’Église adventiste à Silver Spring, dans le Maryland aux États-Unis. [Photo : Denis Péniche]

En 2020, une réunion du Comité Exécutif de la Conférence Générale (GC EXCOM) avait déjà voté de proposer un amendement à la Constitution de la Conférence Générale qui permettrait une participation virtuelle lorsque cela ferait l’objet d’une demande expresse du Comité Exécutif.

Sur la base de l’autorité qui lui est conférée par l’article V de la Constitution de réduire le nombre total de délégués à une Session de la Conférence Générale pour des raisons de « crise majeure au sein de l’Église ou sur la scène internationale, » le Comité Exécutif de la Conférence Général avait également voté le 13 avril de réduire le nombre total de délégués réguliers et de délégués par roulement à la Session Spéciale de la Conférence Générale de janvier à 400 personnes pour cette rencontre spécifique. Le quota alloué de délégués pour la Conférence Générale, 13 divisions et deux unions rattachées, a également été approuvé. La proposition comprenait une demande spécifiant que les divisions incapables d’envoyer leur quota alloué de délégués en raison de restrictions de voyage ou d’autres raisons soient autorisées à réattribuer leur quota inutilisé à la Conférence Générale. Le Comité Administratif de la Conférence Générale a ensuite désigné ces attributions à des personnes travaillant actuellement au siège de la Conférence Générale, principalement ceux en provenance des divisions qui ont partagé leur quota.

Réactions des délégués et des dirigeants

Au cours de la session du 18 janvier, et après que le secrétaire de la Conférence Générale, Erton Köhler, ait lu et proposé l’amendement à l’Article V de la Constitution de la Conférence Générale, plusieurs délégués se sont approchés de l’un des deux micros placés dans l’auditorium pour faire leurs remarques au sujet de la proposition.

Le délégué Murray Carson fait une remarque sur la proposition visant à modifier la Constitution de la Conférence Générale, lors de la Session Spéciale de la Conférence Générale le 18 janvier 2022. [Photo : Denis Peniche]

Murray Carson, un délégué représentant la Division du Pacifique Sud, a fait remarquer que de manière générale, il était d’accord avec ce qui était proposé. « C’est une bonne chose de pouvoir voter à distance, » a-t-il déclaré. « Ce que je voudrais présenter, c’est que la partie qui est [modifiée] est assez claire, assez à la portée des laïcs. La partie que nous insérons est plus un langage juridique.… Je n’apprécie pas particulièrement cela…. [Mais] je pense que c’est bon dans l’immédiat. »

La directrice de l’éducation pour la Conférence Générale, Lisa Beardsley-Hardy, a quant à elle déclaré qu’elle appréciait la solution trouvée, compte tenu des circonstances. « Les choses vont aller de mal en pis à mesure que nous approchons de la fin des temps. Cela nous permet de rester organisés à mesure que nous avançons, » a-t-elle déclaré.

Après le vote et en marge de la session du 18 janvier, le secrétaire exécutif de la Conférence Générale, Erton Köhler, a fait part de son ressenti après le vote. « J’ai été impressionné par le fort soutien que les délégués ont apporté à la proposition, » a-t-il déclaré. « Dans des situations comme celles-ci, il est habituel d’avoir des opinions différentes, mais nous n’avons reçu que quelques observations. Cela me montre que l’Église est unie pour la mission. »

Le secrétaire exécutif de la Conférence Générale, Erton Köhler, lit la Déclaration de Mission de l’Église adventiste du septième jour, au début de la Session Spéciale de la Conférence Générale le 18 janvier. [Photo : Denis Péniche]

Erton Köhler a expliqué que la question considérée était plutôt technique, sans rapport avec des questions doctrinales ou philosophiques. « Pourtant, il était important de l’approuver ; sinon, le travail de l’Église pourrait être entravé, » a-t-il dit. « Avec le vote unanime, il est clair que les délégués veulent que l’Église avance. »

Selon lui, le vote a également montré que l’Église adventiste comprend les temps dans lesquels elle vit. « J’ai vu à travers les délégués un intérêt clair à adapter notre structure et nos procédures, en apportant des ajustements qui pourraient permettre à l’église d’améliorer son fonctionnement, a dit Erton Köhler.

Le conseiller juridique principal de la Conférence Générale, Karnik Doukmetzian, est également intervenu lors de la Session Spéciale de la Conférence Générale le 18 janvier, pour expliquer l’importance du vote pris. « Le vote visant à amender est important en ce qu’il fait provision pour l’avenir au cas où les rencontres de la Session de la Conférence Générale ne pourraient pas se tenir en personne, et permet aux individus d’être ‘présents,’ » a déclaré Karnik Doukmetzian. « La situation dans le monde pourrait ne pas permettre aux délégués de voyager pour être présents en personne, et cette disposition permet à ces délégués de participer et de représenter leurs territoires même s’ils ne peuvent pas se rendre physiquement sur le site de la session. »

Karnik Doukmetzian a expliqué que la représentation mondiale est importante pour une Session de la Conférence Générale. En conséquence, « cette disposition permettra que cela se produise quelles que soient les conditions qui interdiraient les déplacements ou la participation, » a-t-il déclaré.

Traduction: Patrick Luciathe

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