Le 8 juillet 2020 | Mandeville, Jamaïque | Nigel Coke du département de nouvelles de la DIA

En réponse aux difficultés économiques actuellement vécues par beaucoup de Jamaïcains à cause de la pandémie de COVID-19, l’Église adventiste du septième jour en Jamaïque a récemment aidé des centaines de familles dans le besoin parmi ses membres et d’autres résidents du pays.

En effet, plus de 400 familles ont bénéficié, au cours des mois d’avril et de mai, des quelque 125 000 dollars américains qu’ont donné l’Union jamaïcaine, chacune de ses cinq fédérations, l’Adventist-Layperson Service and Industry (ASi), l’Agence de développement et de secours adventiste (ADRA) de la Jamaïque et les églises locales pour l’achat de denrées, notamment.

« Bien que l’Église vive elle aussi de l’incertitude financière, il est toujours impératif de partager avec les gens dans le besoin, a expliqué le pasteur Everett Brown, président de l’Église en Jamaïque. En communiquant tous les jours avec des gens, je me rends de plus en plus compte des grands besoins de ceux qui se trouvent au bas de l’échelle socioéconomique. Nous ne pouvons demeurer insensibles aux besoins des plus démunis de notre société. C’est pourquoi nous sommes heureux d’avoir le privilège d’aider l’humanité comme nous le pouvons. »

Le 27 mai dernier, le pasteur Wenford Henry, directeur d’ADRA Jamaïque, s’est rendu à Kingston pour remettre des boîtes d’aliments à Mme Colette Roberts Risden, secrétaire permanente du ministère du Travail et de la Sécurité sociale. Ces denrées ont servi à bonifier les paquets distribués aux personnes vulnérables durant la pandémie de COVID-19. Une photo de l’Union jamaïcaine.

Afin de combattre la pandémie, le gouvernement jamaïcain, comme bien d’autres, a fermé ses frontières, ce qui a perturbé l’industrie du tourisme et limité les activités commerciales locales. Ce sont ces éléments qui ont incité la communauté de l’Église à réagir, voyant de ses membres et d’autres personnes être ainsi affectées.

« Malgré une diminution de nos revenus, nous sommes soucieux de nos membres qui sont vulnérables ainsi que des communautés défavorisées. Nous avons donc acheté des aliments de base pour compléter ce que les districts pastoraux et les églises locales seront en mesure d’offrir, a expliqué le pasteur Glen Samuels, président de l’Église de l’ouest de la Jamaïque. En dépit… de la propagation mondiale de la COVID-19 qui s’intensifie, nous résistons ensemble en comptant sur le Dieu qui ne nous laisse jamais tomber. »

Les paquets de nourriture ont été distribués sur le territoire de chacune des fédérations par plusieurs de nos 750 églises locales au sein des différentes communautés.

Parmi les articles contenus dans les paquets, on retrouvait des aliments et des produits d’hygiène personnelle. Puis de nombreuses églises ont ajouté des chaussures et des vêtements au besoin.

Jasper Haye, de l’église adventiste Macedonia, offre un sac de nourriture à une résidente du quartier Maxfield Garden à Kingston, en Jamaïque. Une photo de l’Union jamaïcaine.

D’après Sonia Rowe de l’église adventiste du septième jour Siloah, dans Saint Elizabeth, le paquet était une « contribution à un moment bien opportun. Il a été utile et grandement apprécié. »

L’Organisation internationale du travail (OIT) s’attend à ce que les effets de la COVID-19 entraînent une perte d’environ 1,5 million d’emplois dans les Caraïbes lors du deuxième trimestre de cette année.

Selon le pasteur Eric Nathan, président de l’Église de l’est de la Jamaïque, « Nous devons continuer de tendre la main aux personnes démunies, vulnérables et âgées de notre communauté, surtout en cette période où elles sont nombreuses à ne pas pouvoir sortir de chez elles étant donné les restrictions relatives à leur âge. J’espère que ces actions feront disparaître le mythe selon lequel l’Église ne fait rien pour le peuple. »

Le pasteur Levi Johnson, président de la Fédération du centre de la Jamaïque, a donné à aux pasteurs de ses 54 districts pastoraux une mission de soin, de compassion, de connexion, de sécurité et d’amour à accomplir avec l’aide des dirigeants des services communautaires et des comités de développement d’action paroissienne.

Le 6 avril dernier, Dave Ricketts aidait Miriam Hutchinson, une dirigeante des services communautaires, à remplir sa voiture de sacs de riz au Centre de services communautaire des bureaux de la Fédération de l’ouest de la Jamaïque, à Montego Bay. Le riz a ensuite été distribué dans son quartier de Bogue Hill, dans la paroisse de Saint James. Une photo de l’Union jamaïcaine.

« Tout ce que nous faisons durant la crise proviendra de cette plateforme… où que soient les besoins, si les fonds sont disponibles, c’est ce que nous ferons. Nous sommes une famille, donc nous devons veiller les uns sur les autres, tendre la main aux communautés et aux membres qui vivent de grandes difficultés. »

Le Centre de santé H.S. Walters, exploité par la Fédération et situé à Sydenham, dans Saint Catherine, est ouvert tous les jours sauf le samedi, offrant à moindres coûts des services dentaires, oculaires, prénataux, d’immunisation et de physiothérapie, des conseils sur place et en ligne, une assistance téléphonique pour les diabétiques et des services pharmaceutiques. Et lorsque les gens sont incapables de payer, les services sont offerts gratuitement.

Sharon Edwards, récemment baptisée dans une église du nord-est de la Jamaïque, était très reconnaissante pour le soutien apporté par l’Église.

« J’apprécie tout ce que l’Église a fait pour moi depuis que j’en suis devenue membre, non seulement sur le plan spirituel, mais aussi quant à mes besoins physiques. Pour la nourriture et le paquet que vous nous avez apportés (à moi et à ma famille), je suis très reconnaissante. Tout est bien jusqu’ici avec l’Église. »

À Mandeville, Keith Gardner, un bénévole de l’Église, remplit un camion à destination de Saint Elizabeth. Une photo de l’Union jamaïcaine.

L’Église adventiste du septième jour en Jamaïque encadre cinq fédérations, 750 églises, plus de 300 000 membres, 27 écoles primaires et secondaires, une université et un hôpital.

Traduction : Marie-Michèle Robitaille

Top news

Le Fondemente de la marque de la Bête
La division de thérapie cellulaire du Pôle Santé de l’Université de Loma Linda reçoit son accréditation
ADRA améliore la vie des enfants un bassin hydraulique et une latrine à la fois