La nouvelle plateforme en ligne offre aux évangélistes littéraires étudiants l’occasion de vendre des livres afin de payer leurs frais de scolarité de l’Université de Montemorelos ou d’autres universités de l’Église adventiste du septième jour au Mexique. Une photo d’Emprendum UM.

Le 28 mai 2020 | Montemorelos, Nuevo León, Mexique | Laura Marrero/Département de nouvelles de la DIA

Une nouvelle plateforme en ligne offrira à des centaines d’étudiants inscrits dans une université adventiste du Mexique la chance de gagner de l’argent pour payer leur éducation. La plateforme a été lancée au début du mois grâce à un groupe de professionnels de l’Université adventiste de Montemorelos.

Chaque année, des évangélistes littéraires, ou colporteurs, étudiants travaillent durant les vacances d’été et les week-ends durant l’année scolaire, vendant plus de 60 000 livres adventistes à près d’un million de familles dans quelque 500 villes mexicaines. Les dirigeants de l’Université ont expliqué que les profits servent à payer leurs frais de scolarité. Les ventes et les revenus sont traités par l’Université de Montemorelos et les Éditions GEMA du Mexique, l’une des deux maisons d’édition de la Division interaméricaine (DIA).

Selon Carlos Gastelum, directeur de ce programme de colportage universitaire, qui porte le nom d’Emprendum, le projet a commencé il y a un peu plus de deux ans avec l’intention d’atteindre une démographie jamais suscitée, et ce par les médias sociaux.

La liste des livres offerts sur le site internet d’Emprendum. Une photo du site internet d’Emprendum UM.

« Avec ce projet, je crois que Dieu nous a guidés pour la situation actuelle. Il nous a sortis de nos zones de confort afin de nous préparer à répondre à ce besoin en ligne. Même si nous n’entrevoyions pas une telle pandémie, Dieu, dans sa providence, nous a menés vers ce projet et nous a permis de le compléter pour les circonstances que nous connaissons aujourd’hui. »

La première en son genre

Selon le pasteur Ervin González, directeur des ministères de publication pour l’Église interaméricaine, il s’agit d’une plateforme unique en son genre pour les colporteurs étudiants. Et elle a été conçue et créée à la DIA, où il a pris part, dès le départ, au processus de direction et a travaillé avec les cinq unions régionales, les universités adventistes du Mexique et les éditeurs de GEMA.

« Comme les ventes issues du colportage étudiant représentent une grande partie du ministère de publication du Mexique, il était très important pour les ingénieurs et les spécialistes des TI de Montemorelos d’offrir cette possibilité de ventes virtuelles, surtout maintenant. L’Église du Mexique, celle du territoire interaméricain et du monde entier voient cette innovation comme une autre étape à franchir pour avoir un impact en ligne et sur les médias sociaux et pour atteindre ceux qui ont besoin de l’espoir offert par les livres et la documentation adventistes. »

Selon Carlos Gastelum, directeur du programme de colportage universitaire Emprendum de l’Université de Montemorelos, plus de 500 étudiants se sont inscrits sur la nouvelle plateforme. Une photo d’Emprendum UM.

Son fonctionnement

La nouvelle plateforme, sur emprendum.um.edu.mx, comprend des renseignements sur le programme de colportage, un magasin virtuel, une liste des étudiants participants avec un lien pour les rejoindre ainsi que des témoignages. Tous ceux qui visitent le site peuvent acheter des livres en choisissant un étudiant parmi les 500 actuellement inscrits, a expliqué M. Gastelum. Une fois l’achat complété sur la plateforme, il est expédié à partir du campus par le groupe d’Emprendum.

Les étudiants inscrits à l’Université Linda Vista du Chiapas et à l’Institut adventiste du sud-est de Mérida peuvent aussi participer au programme de colportage en ligne.

Nous nous ajustons encore de nombreuses façons, a dit Sarai Prado, étudiante de deuxième année en communications et médias à Montemorelos. Elle fait partie du groupe d’Emprendum de Montemorelos et est heureuse de pouvoir l’utiliser pour vendre des livres, étant donné les difficultés actuelles liées à la pandémie. « Quand j’ai appris que je ne pouvais plus pratiquer mes activités habituelles de colportage, j’ai commencé à penser que je devais trouver un autre moyen de financer mes études. » Maintenant, toutefois, elle peut au moins envoyer un message à ses contacts. « Même si cette méthode peut impliquer de grands défis, nous pouvons nous adapter en utilisant notre créativité et nos moyens de communication. Ce n’est pas facile, mais je crois que nous avions besoin de cet outil pour atteindre ces personnes auxquelles nous n’avions pas accès par le colportage traditionnel. »

Sarai Prado, une colportrice étudiante et membre d’Emprendum, parle d’un livre sur sa page Facebook. Une photo prise sur Facebook.

Tout comme pour le colportage traditionnel, les étudiants universitaires ne sont pas laissés à eux-mêmes lors du colportage virtuel, a rapporté M. Gastelum. Les étudiants sont guidés tout au long du processus par une équipe de leaders et de professeurs. Ils reçoivent également le soutien de parents anciennement étudiants ainsi que d’amis de l’établissement qui peuvent les aider à même la plateforme.

Puis il a ajouté qu’à la fin de la semaine dernière, plus de 200 ventes avaient déjà été réalisées virtuellement.

À venir

Selon le pasteur González, le programme de la nouvelle plateforme a été partagé avec plusieurs universités adventistes du territoire de la DIA, comme l’Université adventiste de Colombie, qui a lancé, la semaine dernière, sa propre version de la plateforme pour ses étudiants colporteurs.

Un groupe d’étudiants colporteurs prêt à expédier des commandes de livres aux quatre coins du Mexique. Une photo d’Emprendum UM.

« Nous sommes impatients d’évaluer le rendement des étudiants sur la plateforme, d’améliorer son fonctionnement et de l’exploiter cet été et durant la session d’automne. Nous considérons également la rendre disponible à tous nos évangélistes littéraires. »

Pour en apprendre davantage sur la plateforme en ligne, visitez-la sur emprendum.um.edu.mx.

Traduction : Marie-Michèle Robitaille

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