juil 23, 2013 Linthicum Heights, Maryland, United States…Mark A. Kellner, Adventist Review

Avec un vote de 86 à 8, soit un ratio d’environ 11 à 1, les délégués de la commission d’étude sur la théologie de l’ordination, se sont mis d’accord aujourd’hui pour approuver une déclaration de consensus sur une théologie d’ordination adventiste. Cette démarche est un premier endossement de l’objectif des responsables de cette commission d’étude, qui est de traiter de manière unanime les questions soulevées par cette discussion autour de la théologie sur l’ordination.

Les membres du comité d’étude sur la théologie de l’ordination ont en ce jour voté leur approbation pour une déclaration de consensus sur une théologie d’ordination adventiste. Ce comité se penche sur les questions soulevées autour de cette tradition chrétienne. Image by Ansel Oliver/ANN

Selon cette déclaration, « les adventistes comprennent le mot « ordination » dans le sens biblique du terme, c’est-à-dire comme étant la reconnaissance publique de ceux dont le Seigneur a appelé et équipé pour le ministère ecclésial, tant sur le plan local que global. » Les exemples bibliques de personnes consacrées font état « d’anciens/ d’anciens agissant en tant que superviseurs, de diacres, ainsi que d’anciens itinérants qui avaient pour tâche la supervision de territoires plus vastes abritant plusieurs congrégations. »

Expliquant le rôle d’une personne consacrée, ce document précise : « Dans cette démarche de consécration, l’Eglise confère une autorité de représentant sur des individus pour l’accomplissement spécifique des tâches liées à leur ministère. Il pourrait s’agir de représenter l’Eglise, de proclamer l’évangile, de procéder à la Sainte Cène et au baptême, d’implanter et d’organiser des églises, de diriger et nourrir les membres, de s’opposer à de faux enseignements et d’accorder un service général à la congrégation. »

Cependant, à l’inverse de certaines croyances d’autres dénominations chrétiennes, la consécration pratiquée par l’Eglise Adventiste du 7ème Jour, « ne confère aucune qualification spéciale aux individus concernés, ni n’introduit une hiérarchie royale au sein de la communauté de croyants. »

En conclusion, le document fait remarquer ceci : « l’ultime modèle du ministère chrétien est la vie et l’œuvre de notre Seigneur, qui est venu non pour être servi mais pour servir ! »

L’approbation de ce document a eu lieu le 2ème jour de la seconde rencontre des membres de ce comité pour l’année 2013, qui s’est faite dans un centre de conférence privée n’appartenant pas à l’Eglise, près du « Washington/Baltimore International Thurgood Marshall Airport. » Comme délégués, il y avait des pasteurs, des membres laïcs, des érudits et des officiers venant de la communauté globale adventiste, ainsi qu’Artur Stele, un vice-président général de l’Eglise Adventiste Mondiale et directeur de l’Institut de Recherches Bibliques de la Conférence Générale, qui assurait également la présidence de cette commission. Il avait pour adjoint, Geoffrey Mbwana, un autre vice-président général.

« C’est la première fois que l’Eglise entreprend une étude sérieuse dans le but de développer une théologie sur l’ordination, « a déclaré Mbwana, peu après le vote. « Il est primordial avant d’entreprendre toute discussion sur l’ordination, de comprendre la théologie qui s’y rattache. Aujourd’hui, selon moi, un événement commence à prendre forme : une déclaration de consensus a été approuvée pour être soumise à la recommandation de la Conférence Générale, du Conseil Annuel et par la suite à la session de la Conférence Générale, dans le but d’être adopté comme une déclaration sur la théologie de l’ordination. »

Se mettre d’accord sur une théologie d’ordination est un prélude à l’autre tâche qui incombe à ce comité d’étude : les discussions concernant la consécration des femmes au ministère évangélique. Ce sujet a alimenté les débats au sein de l’Eglise Adventiste depuis des années et les sessions de la Conférence Générale de 1990 et 1995 se sont déclarées défavorables à de telles consécrations. Le comité d’étude a pour tâche de produire du matériel pouvant étayer ces discussions et de faire des recommandations qui seront à l’ordre du jour de la session de la Conférence Générale de 2015, à San Antonio, au Texas.

Selon Bill Knott, l’éditeur d’Adventist Review et membre de cette commission d’étude, « Si l’Eglise parvient à trouver un consensus sur une théologie commune en ce qui concerne l’ordination, cela nous permettra d’espérer qu’elle trouvera également une solution qui honore les convictions des deux partis sur ce sujet. »

Ce comité se réunira également le 24 Juillet.

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